J'ai pas accroché
Alors ici, pas trop de cul. Y en a, mais si ç’avait été une jolie histoire, ça ne m’aurait pas dérangé. Vous l’aurez compris, j’ai pas trop accroché à l’histoire, ce coup-ci.
Déjà, on part d’un constat : Kishi se fait harceler, c’est normal pour tout le monde, il a la tête du faible, donc allons-y gaiment. Je m’attendais à ce que ce point soit développé mais non, rien.
Sudô est plus jeune de deux ans mais est un seme connard. Ce n’est pas moi qui le dit, mais l’auteur(e ?). Et Kishi est la représentation du uke efféminé, faible, soumis…
Sudô est hétéro, il déteste Kishi, mais se retrouve à en pincer pour lui…
Bon, pourquoi pas. Mais ce qui m’a plus dérangé c’est qu’à aucun moment Kishi ne semble consentant. Même pour les baisers, il dit « non », « arrête », « je ne peux plus respirer »… et ce n’est pas pris en compte, osef !
Il est fréquent de voir un peu de forcing dans les mangas (surtout yaoi) mais là, c’est jusqu’à la fin, avec Kishi qui est tellement coincé, il dit ne pas être prêt à aller au bout, et bam, encore une fois, on s’en fout, on force.
Énooooorme syndrome de Stockholm ici avec Kishi qui fini par aimer Sudô, sans raison apparente. Heureusement, Sudô devient un tant soi peu sympa par la suite. Pas plus respectueux des refus de Kishi, mais plus gentil. Un peu plus, et il aurait dit « Je t’aime » mais ça aurait fait trop.
Des personnages avec zéro profondeur ni aucune personnalité, une histoire qui tient en une phrase… Breeef…! Déception, encore une fois. Je pense ne plus me tourner vers cet(te) auteur(e).